- 2024.03.25. EPHEP. Sémiotique, abduction, PI, partie 1 et partie 2
- 2024.03.21. EPHEP. Sémiotique, langage, signe et PI
Après plusieurs années à tenter de faire passer quelques intuitions qui guidèrent des êtres de valeur vers leur rencontre, entre sémiotique peircienne, psychothérapie institutionnelle, et quelques autres praxis, dont celles qui m’ont fabriqué tel que je boîte en existant, je dois à Olivier Apprill de m’avoir invité à donner ces deux conférences, les dernières je le souhaite, où je parlerai de Francisco et Odette, des croissants d’Edwige Richer, de Michel (Balat), de Pierre (Delion), Danielle (Roulot), Jean (Oury) et plusieurs autres. Presque au même moment, dans le cadre du DU Psychothérapie institutionnelle et psychiatrie de secteur, j'ai tenté une ronde, un peu autre, autour des deux mêmes situations. Voici l’exemplier.
- 2020.05.30. DU Psychothérapie institutionnelle. Sémiotique peircienne, champ du transfert et clinique institutionnelle, 3/3. Cf. recommandations de la première séance en date du 11 mars 2020.
- 2020.05.17. DU Psychothérapie institutionnelle. Sémiotique peircienne, champ du transfert et clinique institutionnelle, 2/3. Cf. recommandations de la première séance en date du 11 mars 2020.
- 2020.03.11. DU Psychothérapie institutionnelle. Sémiotique peircienne, champ du transfert et clinique institutionnelle, 1/3. Cette série de trois interventions sont issues du DU « Psychothérapie institutionnelle et psychiatrie de secteur » (cf. Travail collectif). La qualité d’enregistrement de cette première séance laisse à désirer (enregistré de loin, interrompu, pas nettoyé, pas monté : faute de grives, on se contente des traces de ce qui a au moins eu lieu…). Les tableaux auxquels il est fait référence durant ces trois séances se trouvent en annexe à « Faire signe », troisième des Arabesques sur le courage (p.165-166). « Faire signe » peut être lu comme une reprise rapide d'un ensemble dont le déploiement complet se trouve, quant à lui, dans Le Langage en deçà des mots. Rencontre à l’aube du langage entre sémiotique peircienne et psychothérapie institutionnelle, aux Éditions d’Une.
Écrits
Cette page s'est construite initialement autour de plusieurs écrits, ainsi répartis :
- L’ensemble de mes écrits brefs avant 2015 sont rassemblés dans le recueil Aux bords de la clinique ;
- Les écrits depuis 2015, eux, le sont dans le recueil Écrits post-HDR ;
- Un manuscrit inédit d’une étude sur la pensée, l’écriture et la parole de Jean Oury : Miettes psychiatriques. Postface pour Jean Oury ;
- Le Langage en deçà des mots. Rencontre à l’aube du langage entre psychothérapie institutionnelle et sémiotique peircienne, aux Éditions d’Une dans sa collection « La boîte à outils » ;
- Un tombeau pour Jean Oury, Le Vent fou, livre de photographies et de mots.
Analyse institutionnelle, pathologies psychotiques et autistiques, sémiotique peircienne
(Cf. doc. 22 à 25; et après 2015 : doc. 1)
- La question de la praxis psychiatrique à proprement parler est développée autour des liens entre les concepts d’ « institution » et d’ « institutionnalisation » et les conséquences thérapeutiques qui découlent de ce travail du milieu hospitalier.
- L’épistémologie d’une telle approche est essentiellement freudienne et lacanienne, et fonde la « topique de la psychothérapie institutionnelle » (Jean Oury), autant que « l’analyse institutionnelle » au sens où l’entendent les principaux acteurs de la psychothérapie institutionnelle (Francesc Tosquelles, Félix Guattari) : partant, quels sont les rapports entre la « logique négative » de l’inconscient et la logique, matérialiste, de l’institutionnalisation ?
- Le chantier majeur réside dans la jonction entre logique freudienne, psychothérapie institutionnelle et sémiotique peircienne, à partir de l’œuvre du sémioticien et psychanalyste Michel Balat.
- En aparté, Le Vent fou, hommage en images à Jean Oury, en images et mots inscrits le jour de son enterrement.
Négativité et intégration, agencement praxis/philosophie
(Cf. doc. 26 à 30)
Par ailleurs, trois autres voies de réflexion sont convoquées – elles seront amenées à prendre ultérieurement une plus grande place :
- la question de la négativité, nœud entre champ clinique (Julia Kristeva), sémiotique (Kristeva, Georges Molinié) et philosophie (Theodor Adorno) (un document après 2015 : doc.2) ;
- l’agencement entre clinique et philosophie, en particulier celle de Gilles Deleuze, puis celle de Deleuze et Guattari et, par d’autres voies, celle d’Alain Badiou.
- la catégorie d’intégration permet d’aborder plusieurs problématiques psychiques (doc.22) ; plus largement, l’intégration est pensée comme schème anthropologique du sens, entrant alors dans une recherche qui se déploie dans les autres parties de ce site (cf. après 2015 : doc.3, ainsi que les documents de synthèse sur la page d’Accueil).
Outre ma coopération avec des compagnons cliniciens, ces questionnements se nourrissent du site psynem.org (www.psynem.org/), dirigé par Bernard Golse et Sylvie Séguret, et dont je suis rédacteur en chef.
Deux manuscrits inédits approfondissent certains points de ce chantier.
Le Langage en-deçà des mots (à paraître en ligne au « Fil rouge », Puf, en 2017) étudie les rapports entre sémiotique peircienne, métapsychologie du bébé et psychothérapie institutionnelle. A partir de L’Enfant autiste, le bébé et la sémiotique de Pierre Delion, cette analyse se veut une proposition en termes d’épistémologie de la sémiotique, afin de lutter contre la tendance positiviste dominante qui réduit le langage à la langue, la sémiotique complexe à un pragmatisme « mou », le sujet au moi, l’être humain à un substrat génético-neuronal et biopolitique, la fonction thérapeutique à un protocole médicalisé. Comment, à rebours d’un tel réductionnisme, refonder une alliance fertile entre une psychiatrie ouverte à la psychanalyse et au champ inconscient, et une conception du langage aussi exigeante envers le concept de signe que l’on peut l’être, cliniquement, vis-à-vis du concept de transfert et de fantasme ?
N.B. Ce manuscrit intègre un chapitre supplémentaire par rapport à la version donnée dans le dossier d’HDR.
Miettes psychiatriques. Postface pour Jean Oury est un essai d’analyse praxique du discours à travers l’œuvre de Jean Oury, tant écrite qu’orale. Cet essai concerne l’ethos de la psychothérapie institutionnelle tel qu’il informe en profondeur le style, de pensée autant que de clinique, du fondateur de la clinique de La Borde. Par ailleurs, il propose l’analyse de ce discours selon des catégories mises en place par ailleurs, tant dans les Arabesques sur le courage que dans les études plus proprement stylistiques et poétiques d’œuvres littéraires.
N.B. Ce manuscrit devrait être prochainement accueilli par les Éditions d’Une (http://editionsdune.fr/), dans un volume rassemblant également les trois années de mon séminaire, tenu dans le cadre du Collège international de Philosophie, consacré au Séminaire de Sainte-Anne de Jean Oury, au concept de Collectif (cf. également après 2015 : doc. 1) et aux relations théoriques et cliniques entre Oury et Guattari (cf. également doc. 24).